Petit moment avec les policiers mexicains

San Cristobal de las Casas est réputé pour ses cafés en tout genre et l’odeur de café grillé qui plane dans la ville. Notre première étape, avant de trouver un hôtel sera donc d’en boire un. Logique. Au moment de payer, Luke se rend compte que la pochette de son sac à dos est ouverte. Oh Oh… Il ne trouve pas la petite pochette dans laquelle il range son passeport, sa carte bleue et son argent liquide. Moment de panique. Il cherche partout. Eh m*****… Finalement, les petits tickets de consignes que la compagnie de bus te donnent ne te garantissent pas de retrouver toutes tes affaires.

J’avais tout gardé sur moi, comme d’hab. Je n’ai pas vraiment confiance… Heureusement, car on n’a même pas assez de liquide pour se payer une chambre d’hôtel. Bon, on retire vite de l’argent, on se trouve un hôtel sympa, Luke fait opposition sur sa CB (en espérant que les gentils voleurs n’ont pas fait de folies avec pendant la nuit) et on se dirige vers le poste de Police.

En arrivant là bas, je pense très fort à notre copine Ale, mexicaine, qui m’avait fait promettre de ne jamais m’énerver sur la police mexicaine. Ok, promis !

On rentre, il n’y a personne. Cool ! Un policier nous reçoit, nous demande de faire des photocopies dans la boutique en face et de revenir. Ok. Quand on revient, il nous dit qu’il est occupé. Ce n’est pas grave, on va attendre… On va attendre qu’il papote avec ses collègues, fume une clope, aille faire pipi la porte ouverte et qu’il ne nous calcule pas. On ne dit rien, on sourit, mais pas trop (« enlève ce sourire crispé Cécile ! »), une heure après, il est prêt. Luke peut donc faire sa déclaration. On aura le droit à une heure de question pour savoir comment tout cela est arrivé : « Vous êtes arrivés quand au Mexique ? Et vous êtes mariés ? De quelle religion ? Dans quel café avez-vous découvert que le sac était ouvert ? Etc. Etc. » 2h30 de bonheur après, on peut repartir, déclaration de vol supposé sous le bras…