A la découverte de Zipolite

A quelques kilomètres de Mazunte se trouvent les villages de Zipolite et San Augustinillo. Des plages, encore, mais différentes. On grimpe dans une camioneta et c’est parti.

Zipolite est très différent de Mazunte… Alors qu’à Mazunte, c’est ambiance « ouvre tes chacras », à Zipolite, c’est plus « montre ton zizi pour y faire entrer le soleil ». Beaucoup d’américains et canadiens, pour ce que l’on entend, beaucoup d’entre eux se baladent tout nus avec un chapeau de cow boy sur la tête ! Des petits bungallows sur pilotis sont installés sur la plage. Plein de caravane sont garées derrière. Leurs habitants sont saouls, pour la plupart.  Aujourd’hui, il y a pas mal de brume. Devant cette étendue de sable, toutes ces mouettes et cette brume, j’ai l’impression d’être en Picardie et j’en ai la larme à l’œil !

Le soleil tape fort. Il est midi. On est déjà pas mal cramés. On mange un poulet grillé (avec son traditionnel riz et pâtes froides à la mayonnaise) dans un petit boui boui et on se pose boire un coup dans un bar sur la plage. On commande une agua del día mangue goyave (des carafes d’eau dans laquelle ont été ajoutés des fruits mixés. Cela fait une sorte de jus de fruit bien dilué et bien bon). Pour 20 pesos (un peu plus d’un euro), on a 2 litres qui nous tiendront tout l’après midi. On entame notre combat aux cartes. Cela nous occupe…

La tentation des vagues est trop forte, on va se jeter dedans. Elles sont énormes et te remuent dans tous les sens. Après avoir bu la tasse quelques fois, je laisse Luke retourner en enfance et m’étale dans le sable. Un sauveteur bénévole au short rouge débarque avec son sifflet pour appeler le petit Luke et ses amis qui sont trop loin du bord.

Un petit vendeur de glaces locales au chapeau mexicain nous tente… On n’a pas encore testé ces glaces mais on bave devant quand même.

On ne fera qu’une toute petite étape à San Augustinillo. Le temps d’admirer la plage, de regarder les petits jouer dans l’eau et d’entendre « ballenas !!! ». On essaie de les voir au loin, mais ce n’est pas gagné avec toutes ces vagues. Bah, le simple fait de savoir qu’elles sont tout prêt, c’est quand même chouette !